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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 17:46
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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 20:44

imagesCA0KBIDK.jpgEmploi, écotaxe : solidarité populaire contre le gouvernement et la récupération patronale !


Le 2 novembre dernier avaient lieu non pas une mais deux manifestations en Bretagne : une à Quimper pour la défense de l'emploi et contre l'écotaxe (celle des "bonnets rouges") et une autre à Carhaix pour la défense de l'emploi. 

 

La manifestation de Carhaix s'est déroulée à l'appel notamment de syndicats (FSU, Solidaires et CGT) et d'organisations politiques (Front de Gauche et EELV). Leur volonté était de se démarquer de l'appel à la manifestation à Quimper du fait du contexte plus qu'ambigu qui l’entourait. Cette dernière a mis en effet des salarié-es et des organisations politiques révolutionnaires (NPA, Breizhistance, etc.) "aux côtés" d’organisations patronales (Medef 29) et d'organisations politiques de droite (UMP) et d'extrême-droite (Identitaires et FN). 

 

A l’origine de cette manifestation, il y a le meeting du 18 octobre à Carhaix pour la défense des salarié-es licencié-es de Marine Harvest, parmi les millliers d’autres salarié-es breton-nes actuellement victimes des plans de licenciement, notamment dans l'agro-alimentaire. Dans les usines Doux, à Gad, à Marine Harvest et ailleurs, ils et elles subissent actuellement les résultats des politiques productivistes et de la voracité des vautours capitalistes. Leur colère et leur combat sont légitimes et doivent non seulement être soutenus mais aussi étendus. 

 

Le souci est que, parallèlement à ces luttes contre les licenciements, s'est développée une mobilisation contre l'écotaxe qui est, elle, essentiellement le fait de petits patrons : transporteurs et agri-managers. Ceux-ci ont décidé le 26 octobre d'appeler à la manifestation de Quimper sous le prétexte fallacieux que l'écotaxe risquait de supprimer des emplois en Bretagne. En réalité, ils craignent juste pour leurs profits et ils ont vite été rejoints par la droite (l'UMP, pourtant à l'origine de cette éco-taxe), l'extrême droite et les organisations patronales. Ceux-là ont détourné le sens initial de la manifestation de Quimper et se la sont appropriée via les réseaux médiatiques.  Vaste hypocrisie. Les capitalistes et la droite extrême ont voulu unifier tou-tes les manifestant-es autour d'une identité "bretonne" (la blague des bonnets rouges fournis par l'entreprise Armor-Lux mais en réalité fabriqués en Ecosse) et autour d'une cause rassembleuse : la défense de l'emploi. Comme s’ils pouvaient faire oublier les niches fiscales et les crédits d'impôts dont ils bénéficient grâce à l'Etat français ! Il ne faut pas se tromper d’amis. Ce sont ces mêmes capitalistes qui mettent en place, avec l'aide de l'Etat, l'agriculture productiviste et le secteur agro-industriel aux conséquences sociales et écologiques catastrophiques. Ces manifestant-es n’ont même pas dénoncé le montage financier de l’écotaxe, conçu par et pour des capitalistes encore plus gros qu’eux, ces sociétés privées qui s’apprêtent à collecter l’impôt en s’en mettant pas moins de 20% dans les poches ! Petits ou gros, ce sont enfin ces mêmes capitalistes qui exploitent, sous-paient et licencient des milliers de salarié-es breton-nes. Français quand ça les arrange, bretons quand ça les arrange : les capitalistes ne défendent qu'un intérêt : le leur.

 

Alternative libertaire dénonce la récupération opportuniste de la manif de Quimper que ce soit par les patrons, par la droite ou l'extrême droite (les descendants de ceux qui collaborèrent, en Bretagne, avec le régime, bien français, de Vichy)

 Pour tous les salarié-es, les chômeur-ses, pour celles et ceux qui souffrent de l'exploitation capitalistes il n'y a qu'une voie : la solidarité de classe contre les exploiteurs. La sauvegarde de l'emploi ne passe pas par la suppression de l'écotaxe, pas plus que la sauvegarde de l'environnement ne passe par son maintien. 

 

Alternative libertaire, le 11 novembre 2013


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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 18:50
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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 16:39

 

De retour de Carhaix  (ou « Tout ce qui bouge n’est pas rouge »)

 

La manifestation de Carhaix, à l’appel des syndicats CGT, FSU, Solidaires est un succès : 3.000 militants mobilisés, en urgence, pour la défense de l’emploi, les salaires…des délégués des entreprises de l’agro-alimentaire (Marine Harvest, Doux, Tilly-Sabco, Triskalia…) et la Confédération Paysanne. 

Au-delà de la réalité de l’éloignement de la Bretagne, nous ne pouvons manifester sous la houlette des patrons bretons (coopératives et privés).

Ces patrons libéraux qui acceptent l’Europe néolibérale mais tendent la main pour réclamer des aides, des protections.

Ces patrons responsables de  l’échec du « modèle agricole breton » caractérisé par une production de masse à faible valeur ajoutée ; des relations d’exploitation vis-à-vis des éleveurs (intégration) et vis-à-vis des salariés (conditions de travail et salaires) ; des dégâts sur l’environnement.

Ces patrons qui licencient. 

Nous ne pouvons manifester sous la houlette de politiciens qui détournent la juste colère des salariés vers des objectifs démagogiques (ce poujadisme – contre toute fiscalité - mène à toutes les dérives extrêmes)

La référence aux « bonnets rouges » est grotesque quand elle est manipulée par les vrais « seigneurs » d’aujourd’hui. On devrait plutôt parler de « faux –nez rouges » car, comme dit le proverbe : «  tout ce qui bouge n’est pas rouge ! »(à Quimper).

        

Les syndicats réunis défendent  l’emploi en Bretagne (et ailleurs).      

La preuve, ils appellent déjà à une manifestation à Rennes le samedi 23 Novembre.

 

 

Union Syndicale Locale SOLIDAIRES  TREGOR, le 3 Novembre 2013

 

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3 novembre 2013 7 03 /11 /novembre /2013 11:03
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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 11:55

Vous réclamez un logement ? Les CRS vous envoient à l'hosto !"
 

Le samedi 19 octobre à Paris se tenait un rassemblement dans le cadre de la "Journée européenne contre le logement cher, la spéculation et pour le droit au logement". Il s'agissait par ailleurs de dénoncer la politique de logement de ce gouvernement et de réclamer le relogement de 300 familles.
 
Alors que le rassemblement avait été déposé en préfecture et que les personnes rassemblées commençaient à quitter les lieux du fait de l'attitude menaçante des policiers, elles ont été violemment attaquées par les CRS présents. Les policiers se sont déchainés et une dizaine de personnes ont été blessées, notamment le porte parole de l'association Droit Au Logement (DAL), Jean-Baptiste Eyraud, auquel les forces de l'ordre ont réservé un traitement particulier en lui brisant deux côtes.

 Dix personnes ont porté plainte contre ces violences policières qui ont occasionné des interruptions de temps de travail allant de deux jours à une semaine chez sept militant-e-s.


Voilà comment ce gouvernement traite celles et ceux qui luttent pour le droit au logement dans ce pays : il envoie sa police, largement conquise aux idées d'extrême droite, tabasser des militant-e-s. Voilà la politique de logement de ce gouvernement d'incapables et de nantis. Bien installés dans leur confort de bourgeois, dans leurs cocons ministériels, ils/elles ne sont certainement pas en mesure de saisir l'urgence vécue par des millions de personnes à travers le pays sur la question du logement. 
 
La loi Duflot qui vient d'être votée n'est qu'une miette de pain envoyée pour résoudre une famine. La mesure phare de la loi, qui soi-disant consiste à encadrer les loyers, ne vise en réalité qu'à encadrer la hausse de ces loyers. Pourtant ceux-ci ont augmenté de plus de 35% en 10 ans et représentent une moyenne (logement sociaux compris) en dépense de 27% des revenus par ménage. Dans le privé, c'est 40% des revenus ! 
 
Depuis 10 ans, le nombre d’expulsions a doublé, comme le nombre de sans-abris, à mesure que les loyers et l’immobilier flambent, que la précarité, la pauvreté salariale et le chômage s’étendent, que les charges, l’énergie, les transports, les soins, et les produits alimentaires de base augmentent !

Pourtant des solutions existent et certaines sont même inscrites dans la loi ! Ainsi, les lois sur le Droit Au Logement Opposable (DALO) et sur la Solidarité et le Renouvellement Urbain (SRU) ne sont pas appliquées par des gouvernements soucieux avant tout de préserver le droit des spéculateurs alors que des millions de logements sont vacants !


 Alternative Libertaire condamne la répression dont ont été victimes les militant-e-s pour le droit au logement le samedi 19 octobre et exprime sa solidarité avec ces derniers
 
Alternative Libertaire revendique la réquisition des logements vides, l'expropriation des spéculateurs et l'interdiction d'acheter des logements si ce n'est pas pour les habiter.


 

Alternative libertaire, le 29 octobre 2013






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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 18:15
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26 octobre 2013 6 26 /10 /octobre /2013 23:50
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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 12:31
alerta.pngPourquoi le FN monte et pourquoi il faut le faire reculer

Dimanche 13 octobre, le candidat Front national a remporté l’élection cantonale de Brignoles (Var) avec près de 54 % des voix. La victoire électorale de ce petit bureaucrate fasciste se déroule dans un climat particulièrement inquiétant : montée des idée d’extrême droite partout en Europe et des violences criminelles qui vont avec (meurtres et agressions de militant-e-s, d’immigré-e-s, d’homosexuel-les), baisse des luttes sociales et découragement des exploité-e-s face au rouleau compresseur capitaliste.

Au lendemain du premier tour, le 6 octobre, il était de bon ton de relativiser le gros score du front national au premier tour. Certes le Front national ne progressait pas en nombre de voix par rapport aux précédentes élections cantonales. Pourtant son score, ajouté à celui d’un dissident d’extrême droite du Parti de la France (9 % des voix) était suffisamment élevé pour qu’on s’en inquiète. Par ailleurs, pourquoi aurait-il fallu en conclure qu’une part non négligeable des abstentionnistes ne voyaient pas d’un bon œil ce score ? La victoire du FN au second tour est venue confirmer cette inquiétude.

Parti au passé criminel...

Comment se fait-il, qu’aujourd’hui, tant de personnes en arrivent à placer leurs espoirs dans un parti qui pourtant porte en lui un passé criminel (celui de la collaboration, de la torture en Algérie, de l’assassinat de Brahim Bouarram) et qui incarne un futur synonyme de haine, de division et d’écrasement pour toutes et tous les travailleurs ?

Ce score électoral s’explique par deux raisons principales :

  1. Une montée des idées d’extrême droite alimentée par une classe politique qui, pour masquer sa soumission aux riches et aux patrons – et les politiques antisociales qui vont avec –, stigmatise les plus exclu-e-s (immigrés, jeunes, Roms). Du PS au FN, en passant par l’UMP ce sont les mêmes discours à quelques nuances près : il vaut mieux tirer sur celles et ceux qui souffrent le plus de la violence économique et sociale du capitalisme que de s’attaquer aux vrais problèmes des millions de salarié-e-s, retraités, chômeurs et chômeuses de ce pays. Pourtant ce ne sont ni les immigré-e-s, ni les Roms qui réduisent les salaires, qui cassent les retraites ou qui augmentent les prix ou les loyers. Ce sont les capitalistes et leurs laquais politiques.
  2. Un désespoir causé par les difficultés sociales et économiques. Beaucoup se jettent dans les bras du FN en pensant que ce parti incarne un espoir à travers ses solutions démagogiques : politique nationaliste, sortie de l’euro, etc. Ceux et celles-là se trompent. Et si le FN arrive au pouvoir un jour, la gueule de bois risque d’être violente.
...et parti capitaliste

Derrière de pseudo discours antilibéraux, Le Pen père et fille ont toujours défendu la liberté d’entreprendre, la chasse aux organisations syndicales, les cadeaux aux patrons... à condition que ceux-ci soient français. Le FN est un parti capitaliste dirigé par des millionnaires. Le nationalisme du FN signifie seulement que ce parti entend nationaliser le capitalisme. Capitalisme français, capitalisme international ou européen le résultat est le même pour le peuple : exploitation économique, vie chère pour les salarié-e-s. Que nous importe d’engraisser par notre travail un capitaliste chinois ou un capitaliste français ? Ce que nous voulons c’est la destruction de cette exploitation. Ce que nous voulons, c’est le pouvoir pour toutes celles et ceux qui triment au quotidien.

Alternative Libertaire met en garde celles et ceux qui par désespoir se jetteraient dans les bras du FN ou qui, pour "sanctionner la classe politique", seraient tentés de le faire. Voter FN ce n’est pas faire entendre sa voix. C’est au contraire l’éteindre définitivement sous le bruit de bottes du fascisme.

Alternative Libertaire défend au contraire la solidarité des exploité-e-s. Le système est pourri, la classe politique est corrompue. Le seul espoir des exploité-e-s réside dans leur union et leur capacité à lutter concrètement toutes et tous ensemble contre le capitalisme. Dans nos quartiers, nos entreprises, nos écoles, universités, unissons nous contre le péril fasciste et l’exploitation capitaliste.

Alternative libertaire, le 17 octobre 2013

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 23:38
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