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26 mai 2013 7 26 /05 /mai /2013 13:07
Bruxelles – Le 22 mai 2013 vers 6h du matin, des dizaines de policiers de la section anti-terroriste de la police fédérale judiciaire investissent et perquisitionnent 3 domiciles où habitent notamment des compagnons anarchistes et anti-autoritaires ainsi que la bibliothèque anarchiste Acrata. Toutes les personnes présentes (11) sont arrêtées et emmenées aux bureaux de la police fédérale.
Les accusations sont : appartenance à une organisation terroriste, association de malfaiteurs et incendie(s) volontaire(s). L’opération est baptisé « cendres » et est dirigée par la juge d’instruction Isabelle PANOU, tristement célèbre pour sa longue carrière au service de l’Etat.
Les policiers emportent de nombreux documents, des effets personnels, les ordinateurs et tout ce qui a trait à l’informatique, les GSM’s (téléphones portables), du matériel d’agitation, etc. Pendant les auditions, auxquelles tout le monde refuse de collaborer, il apparaît que l’enquête porte sur des luttes, révoltes et activités allant de 2008 jusqu’à aujourd’hui notamment contre les prisons, la construction du nouveau centre fermé de Steenokkerzeel, les transports en commun (STIB), les institutions européennes et les eurocrates, la construction d'un RER à Bruxelles, l’OTAN, la machine à expulser, les huissiers et la construction d’une maxi-prison à Bruxelles. Sont aussi épinglées des publications telles que Hors-service ou encore plus généralement des écrits, affiches, etc. diffusés par des anarchistes et anti-autoritaires.
Vers 13h, tout le monde est relâché sans avoir eu à comparaître devant la juge d’instruction.
 
Face à ces accusations de terrorisme et à leur lot d’intimidations et de harcèlements, il n’y a pas à abandonner les idées et les actes visant la destruction de toute autorité et la joie que procure cette bataille.
 
Continuons à lutter pour la liberté, à abattre ce monde mortifère qui opprime et exploite.
 
Rien n’est fini, tout continue
Attaquons ce qui nous opprime
 
Bruxelles, 23 mai 2013
Taser.jpg
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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 12:34
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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 18:41

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Pour moraliser la vie politique, il faut en finir avec le pouvoir patronal !

 

 

Alors que le nombre de chômeurs/euses n’a jamais été aussi élevé et que la loi des patrons s’impose violemment aux travailleurs/euses. Alors que le camp réactionnaire et ses satellites fachos paradent fièrement dans la rue. Alors que les magouilles financières et politiques, du FN au PS, apparaissent au grand jour. Alors que le FN, en embuscade, brandit le drapeau du nationalisme et de la xénophobie… Il n’y a plus 36 solutions et l’heure n’est pas à rêver à un sursaut républicain : c’est toute la société et toute l’économie qu’il faut transformer.

 

Depuis un an, le patronat et la droite sont à l’offensive et Hollande ne fait même plus mine de s’y opposer. Ainsi, il ne s’est pas fait prier pour transposer dans la loi le fameux Accord national interprofessionnel signé par la CFDT et le MEDEF : les économistes libéraux et les patrons en rêvaient depuis 20 ans, le gouvernement PS l’a fait. Tout y est : restriction des recours face aux licenciements, légalisation du chantage à l’emploi, remise en cause du CDI… Et comme si ça ne suffisait pas, le gouvernement s’est même opposé à la mini-amnistie adoptée au Sénat pour les syndicalistes réprimés.

 

Mais si la solution à la crise n’est pas dans la cure d’austérité qu’on veut nous imposer, elle n’est pas non plus dans la mobilisation nationale et le repli protectionniste : l’exploitation Made in France n’est pas plus douce et les salarié-es resteront les dindons de la farce. Alors comment faire ? En retournant le problème. Car l’enjeu ce n’est pas de sortir de la crise pour renouer avec la mythique « croissance ». L’enjeu, aujourd’hui, c’est d’en finir avec ce système qui, même réformé, même moralisé, n’en restera pas moins injuste, inégalitaire et violent. S’attaquer directement au capitalisme, ce n’est pas le délire de quelques rêveurs, c’est la seule chose raisonnable à faire si on veut reprendre notre destin en main et construire une société réellement solidaire et égalitaire.

 

Face au patronat il nous faut donc compter sur nos seules forces. A nous de construire la riposte, par la mobilisation dans les quartiers, les entreprises et les lieux d’études, mais aussi en mettant en débat un projet de société alternatif au nationalisme et au libéralisme, de gauche comme de droite.

 

Démocratie directe partout !

 

Le système politique actuel est pourri de l’intérieur. Cahuzac n’est pas un cas isolé : du PS au FN, on trouve quantité d’exemples d’individus, sortant des mêmes écoles, multipliant les allers-retours entre le monde des affaires et les cabinets ministériels, refaisant au passage leurs carnets d’adresses. Comment croire que de tels personnages vont défendre autre chose que leurs intérêts personnels ou ceux de leurs semblables ?

 

Mais le « tous pourris » du FN est là pour masquer l’issue possible : une réorganisation complète de la vie démocratique. Face à cela, ce que propose le Front de Gauche c’est une « grande marche citoyenne pour la VIe République », comme si quelques modifications des règles du jeu institutionnel pouvaient suffire à changer en profondeur la société. Changer le personnel politique, en élisant des personnes « honnêtes », ou bien changer le système à la marge par des élections à la proportionnelle, sont de fausses solutions.

 

On ne peut pas se contenter d’un ravalement de façade : les élu-e-s doivent être comme des délégué-es, avec des mandats précis et limités, révocables à tout moment. Les décisions doivent être prises ou validées par les assemblées générales via une réelle démocratie directe dans les entreprises et les quartiers, puis dans les bassins d’activité et les villes. Et pareil aux échelons régionaux et nationaux.

 

Tout le pouvoir aux travailleurs/euses !

 

Mais réfléchir à la démocratie sans aborder la question du pouvoir c’est du blabla. Si Hollande se plie aux volontés des capitalistes, c’est parce que ce sont eux qui concentrent l’essentiel du pouvoir dans la société actuelle. Le pouvoir de nous embaucher ou pas, de choisir notre salaire, notre temps de travail etc… La « démocratie » qu’ils nous accordent c’est uniquement les miettes de ce qu’ils veulent bien nous laisser gérer ! Communistes libertaires, nous pensons que la démocratie directe doit s’accompagner de la mise en commun des moyens de production. C’est aux travailleur-se-s de décider de l’organisation du travail, aux citoyen-ne-s de décider de la finalité et de la répartition de ce qui est produit, d’évaluer les besoins de la société. La première étape démocratique c’est donc l’expropriation des patrons. Le reste n’est que vaine agitation.


 

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 18:27

isRéseau syndical international de solidarité et de luttes

 

Cet appel est lancé par des organisations syndicales d’Europe, d’Afrique, des Amériques et d’Asie

 

Nos affiliations ou non-affiliations internationales sont diverses: membres de la Confédération Syndicale Internationale, membres de la Fédération Syndicale Mondiale, 

 

membres d’aucune de ces deux organisations, participant à des réseaux syndicaux internationaux divers, etc.

 

Il s’adresse à toutes les organisations syndicales qui se reconnaissent dans le syndicalisme de luttes, la démocratie ouvrière, l’auto-organisation des travailleurs et 

 

des travailleuses, et la nécessité de transformation sociale.

 

La crise du système capitaliste a des conséquences dans le monde entier. Les crises économiques, financières, écologiques et sociales s’entremêlent et 

 

s’autoalimentent. Cette crise globale du capitalisme montre l’impasse d’un développement basé sur un partage de plus en plus inégal de la richesse produite, la 

 

déréglementation financière, le libre-échange généralisé et le mépris des impératifs écologiques.

 

Pour sauver les profits des actionnaires et des patrons, pour assurer l’avenir des banques, les institutions mondiales (Banque mondiale, Fonds monétaire international, 

 

Organisation mondiale du commerce, etc.), les gouvernements et le patronat s’attaquent de plus en plus fortement aux droits des travailleurs et des travailleuses.

 

Le système économique et politique actuel organise le pillage de nombreux pays, oblige des millions de personnes à quitter leur région d’origine pour survivre … et nie 

 

ensuite tous leurs droits sous prétexte qu’ils et elles sont immigré·e·s.

 

Destruction des services publics, remise en cause de tous les droits sociaux, attaques envers les droits syndicaux, libertés syndicales bafouées, développement de la 

 

précarité et du chômage pour faire pression sur les populations … Ce sont les mêmes méthodes qui sont utilisées dans tous les pays !

 

Pour arriver à leurs fins, ils utilisent tous les moyens: criminalisation, procès, arrestations, interventions policières, occupations militaires, entraves de toutes 

 

sortes aux droits collectifs et individuels. La répression est une de leurs armes contre celles et ceux qui résistent, qui s’opposent, qui construisent des 

 

alternatives. Notre solidarité, par-delà les frontières, est une de nos réponses.

 

Le syndicalisme dont nous nous revendiquons ne saurait cautionner des pactes avec les pouvoirs en place pour valider des mesures antisociales. Le syndicalisme a la 

 

responsabilité d’organiser la résistance à l’échelle internationale, pour construire à travers les luttes la nécessaire transformation sociale.

 

Notre syndicalisme vise au renversement du modèle de développement économique, social et politique, fondé sur l’hégémonie de la finance, du profit et de la 

 

compétitivité. Au contraire, nous voulons construire un système fondé sur les biens communs, sur la redistribution des richesses entre toutes celles et tous ceux qui 

 

contribuent à leur création, sur les droits des travailleurs et travailleuses et sur un développement écologiquement soutenable.

 

Nous revendiquons l’extension, la démocratisation et l’appropriation sociale du service public (éducation, santé, transport, énergie, eau, logement, etc.). La libre 

 

circulation des personnes et l’égalité des droits sociaux et politiques de tous et toutes, indépendamment de la nationalité, de l’origine, du sexe, font partie de nos 

 

objectifs communs.

 

Notre syndicalisme allie la défense des intérêts immédiats des travailleurs et travailleuses, et la volonté de changement social profond. Il ne se limite pas au champ 

 

revendicatif économique, il englobe des sujets comme le droit au logement, à la terre, l’égalité entre hommes et femmes, l’antiracisme, l’écologie, l’anticolonialisme, 

 

etc.

 

Les intérêts que nous défendons sont ceux de la classe ouvrière (travailleurs et travailleuses en activité ou en retraite, chômeurs et chômeuses, jeunes en formation). 

 

Ils s’articulent avec ceux des peuples de toutes les régions du monde. En cela, nous nous opposons frontalement au patronat, aux gouvernements et institutions qui sont 

 

à son service, et nous revendiquons notre autonomie vis-à-vis de toute organisation politique.

 

Des organisations syndicales internationales existent ; des réseaux syndicaux ont été créés sur des champs professionnels ou géographiques. D’une région du monde à 

 

l’autre, nos histoires syndicales, nos structurations syndicales, nos affiliations syndicales, sont différentes. Mais, nous partageons ce qui est essentiel : nous 

 

sommes déterminé·e·s à avancer dans la coordination du syndicalisme de lutte, au plan international.

 

Nous ne proclamons pas la constitution d’une nouvelle organisation syndicale internationale. Nous décidons de renforcer, élargir, rendre plus efficace, un réseau du 

 

syndicalisme offensif, démocratique, autonome, alternatif, féministe, internationaliste.

 

Nous voulons partager nos expériences, s’enrichir des résistances et acquis de tous, construire l’unité à travers les frontières, mettre en œuvre la solidarité 

 

internationale des travailleurs et travailleuses. Face à la crise qui frappe les populations de tous les pays, et dont le capitalisme est responsable, il est 

 

nécessaire de coordonner et unifier nos luttes. Nous appelons les collectifs syndicaux à nous rejoindre pour construire cette unité d’action syndicale, nécessaire pour 

 

combattre les reculs sociaux, conquérir de nouveaux droits, et construire une société différente.

 

Nous ne nous battons pas pour revenir en arrière ; certes, les attaques envers la classe ouvrière sont très fortes et parfois sous des formes nouvelles. Mais 

 

l’exploitation capitaliste n’est pas une nouveauté et c’est avec cela qu’il faut rompre, pour créer des modes d’organisation de la société partant des besoins de la 

 

population.

 

Cette démarche, nous la construisons pas à pas, avec toutes les organisations syndicales de lutte, pour qui le système capitaliste n’est pas le mode d’organisation 

 

indépassable pour nos sociétés, et qui construisent le changement à travers les luttes collectives quotidiennes et les réflexions sur la société que nous voulons pour 

 

demain.

 

Après la rencontre internationale de mars 2013, nous avons des objectifs concrets, des engagements communs. C’est ensemble que nous les définissons et que nous les 

 

mènerons à bien :

 

• Nous agissons, dans la durée, pour la solidarité internationale, et notamment contre toutes répressions antisyndicales. Notre combat se mène contre toutes les 

 

oppressions, notamment celles envers les femmes.

 

• Nous interviendrons de manière unitaire et coordonnée pour appuyer des luttes et des campagnes internationales préexistantes, en réaffirmant le droit à 

 

l’autodétermination des peuples : soutien aux peuples palestinien et sahraoui, reconnaissance du syndicalisme autonome dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient, 

 

contre l’occupation militaire d’Haïti, contre les traités européens qui imposent l’austérité, pour le droit de tous les peuples à décider de leur avenir, …

 

• Nous renforçons et étendons le travail international mené dans les secteurs professionnels (transport, éducation, centres d’appels, industrie, commerce, santé, etc.) 

 

et sur des questions interprofessionnelles (droit des femmes, immigration, logement, écologie, santé et travail, etc.) ; déjà, le travail s’organise dans plusieurs de 

 

ces secteurs, dont l’animation est prise en charge par des organisations syndicales de nos différents pays.

 

• Nous poursuivons le travail de réflexion et d’élaboration sur les questions de crise du système capitaliste et d’alternatives à celui-ci.

 

• Enfin, nous mettons, ensemble, les moyens matériels nécessaires à la réussite de nos projets communs : sites web, liste d’échanges par mail, coordination par 

 

secteurs professionnels, etc.

 

Signatures au 14 avril 2013:

 

Organisations syndicales nationales interprofessionnelles

 

Central Sindical e Popular Conlutas (CSP-Conlutas) – Brésil.

Confederación General del Trabajo (CGT) – Etat espagnol.

Union syndicale Solidaires (Solidaires) – France.

Confédération Générale du Travail du Burkina (CGT-B) – Burkina.

Confederation of Indonesia People’s Movement (KPRI) – Indonésie.

Confederación Intersindical (Intersindical) – Etat espagnol.

Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP) – Algérie.

Batay Ouvriye – Haïti.

Unione Sindacale Italiana (USI) – Italie.

Confédération Nationale du Travail – Solidarité Ouvrière (CNT SO) – France.

Sindicato de Comisiones de Base (CO.BAS) – Etat espagnol.

Organisation Générale Indépendante des Travailleurs et Travailleuses d’Haïti (OGTHI) – Haïti.

Sindacato Intercategoriale Cobas (SI COBAS) – Italie.

Confédération Nationale du Travail (CNT-f) – France.

Intersindical Alternativa de Catalunya (IAC) – Catalogne.

Union générale des travailleurs sahraouis (UGTSARIO) – Sahara occidental.

Ezker Sindikalaren Konbergentzia (ESK) – Pays basque.

Confédération Nationale de Travailleurs du Sénégal Forces du Changement (CNTS/FC) – Sénégal.

 

Organisations syndicales nationales professionnelles

 

National Union of Rail, Maritime and Transport Workers (RMT) – Grande-Bretagne.

Centrale Nationale des Employés – Confédération Syndicale Chrétienne (CNE/CSC) – Belgique.

Sindicato Nacional de Trabajadores del Sistema Agroalimentario (SINALTRAINAL) – Colombie.

Fédération Générale des Postes, Telecom et Centres d’appel – Union Générale Tunisienne du Travail (FGPTT/UGTT) – Tunisie.

Trade Union in Ethnodata – Trade Union of Empoyees in the Outsourcing Companies in the financial sector – Grèce.

Syndicat national des travailleurs des services de la santé humaine (SYNTRASEH) – Bénin

Organizzazione Sindicati Autonomi e di Base Ferrovie (ORSA Ferrovie) – Italie.

Sindicato Único de Trabajadores del Grupo Ripley S.A – Pérou.

Union Nationale des Normaliens d’Haïti (UNNOH) – Haïti.

Confederazione Unitaria di Base Scuola Università Ricerca (CUB SUR) – Italie.

Confederazione Unitaria di Base Immigrazione (CUB Immigrazione) – Italie.

Coordinamento Autorganizzato Trasporti (CAT) – Italie.

Confederazione Unitaria di Base Credito e Assicurazioni (CUB SALLCA) – Italie.

Union Nationale des Travailleurs du Mali – Synd. des travailleurs du rail (SYTRAIL/UNTM) – Mali.

G?da Sanayii ??çileri Sendikas? – Devrimci ??çi Sendikalar? Konfederasyonu (GIDA-I?/DISK) – Turquie.

Syndicat National des Travailleurs du Petit Train Bleu/SA (SNTPTB) – Sénégal.

Asociación Nacional de Funcionarios Administrativos de la Caja de Seguro Social(ANFACSS) – Panama.

 

Organisations syndicales locales

 

Union Sindicale di Base Milanoest – Casa dei Sindacati di Base – (USB Milanoest) – Italie.

Trades Union Congress Liverpool (TUC Liverpool) – Angleterre.

Sindacato Territoriale Autorganizzato (ORMA) – Italie.

Fédération syndicale SUD Service public, canton de Vaud (SUD Vaud) – Suisse

Etudiants Fédération Générale du Travail de Belgique sections bruxelloises (Etudiants FGTB Bruxelles) – Belgique.

Sindicato Unitario de Catalunya (SU Metro) – Catalogne.

Sindicato dos Trabalhadores da Fiocruz (Asfoc-SN) – Brésil.

Türkiye DER?-?? Sendikasi – Tuzla et Izmir (DER?-?? Tuzla et Izmir) – Turquie.

 

Organisations syndicales internationales

 

Industrial Workers of the World – International Solidarity Commission (IWW)

 

Courants, tendances ou réseaux syndicaux

 

Transnationals Information Exchange Germany (TIE Germany) – Allemagne.

Emancipation tendance intersyndicale (Emancipation) – France.

Globalization Monitor (Gmo) – Hong Kong.

Courant Syndicaliste Révolutionnaire (CSR) – France.

No Austerity – Coordinamento delle lotte – Italie.

Solidarité Socialiste avec les Travailleurs en Iran (SSTI) – France.

Basis Initiative Solidarität (BASO) – Allemagne.

LabourNet Germany – Allemagne.

Resistenza Operaia – operai Fiat-Irisbus – Italie.

 

Pour les organisations syndicales, courants, tendances ou réseaux syndicaux qui souhaitent signer l’appel: syndicalisme.inter@solidaires.org

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 21:50

racisme n 

Le 1er avril 2012 le Mrap a acté l’existence du « racisme anti-blanc ». Or le mouvement social ne devrait pas légitimer ce concept. La question du racisme anti-blanc doit nous interroger sur ce qu’est le racisme, et sur ce qu’est devenu l’antiracisme. Le terme est aujourd’hui détourné de façon ahurissante. Ainsi Laurence Parisot, en octobre dernier, a sérieusement parlé de racisme anti patron ! La gauche porte une responsabilité en ayant fait de l’antiracisme une question morale avec SOS racisme, afin de dé-radicaliser les marches pour l’égalité dans les années 1980. ---- L’extrême gauche, en évoquant souvent le racisme sous l’angle unique de la division des travailleuses et des travailleurs ou du bouc émissaire qui évite de parler des « vrais problèmes », a contribué à minimiser le phénomène. Cette analyse nécessaire mais pas suffisante conduit à fondre la question du racisme dans le seul combat anticapitaliste.

Qu’est-ce que le racisme ?

Il faut rappeler ce qu’est socialement le racisme : la construction, par en haut (politiques, gouvernement, médias, intellectuels…), d’une population définie à partir d’une appartenance et de certains critères essentialisés (couleur de peau, culture, religion, nationalité…). L’essentialisation conduit aux amalgames et aux préjugés. Cette construction par en haut se diffuse ensuite à tous les niveaux de la société. Le racisme n’est pas seulement l’hostilité, la haine ou le rejet d’une population construits selon tel ou tel critère, mais un rapport de domination et un traitement inégalitaire, établi par la hiérarchisation selon des valeurs dites « supérieures ou inférieures » ou/et la « dangerosité » attribuée à telles populations, « cultures », « civilisations ». Ce processus assigne les groupes visés à une certaine marginalisation sociale, pouvant conduire à différentes formes d’expulsion, voir à leur extermination. On ne peut pas mettre sur le même plan le racisme réactionnel, par exemple d’un ou d’une jeune racisé-e, paupérisé-e, exprimant une frustration face aux injustices sociales, et le racisme d’un prolétaire blanc qui croit qu’il est prioritaire car il serait « chez lui ». Les blancs peuvent subir de fait des hostilités, une rancœur ou une haine réactionnelle qui peut parfois être violente, mais qui ne peut prendre la forme d’un système d’oppression raciste qui marginaliserait les populations blanches. S’il peut exister une essentialisation politique des blancs, chez des groupes suprématistes noirs par exemple, cette idéologie raciste ne s’appuie sur aucune réalité sociale ou institutionnelle de domination et n’implique aucune conséquence sociale pour le groupe défini comme blanc.

Racisme et « haines communautaires »

L’hostilité réactionnelle de certains gamins des cités est à rapprocher des phénomènes de tensions communautaires aux États-Unis. À Los Angeles par exemple, les communautés hispanique, asiatique et noire sont en concurrence sur le marché du travail et s’affrontent territorialement à travers les phénomènes de gangs. Tous sont en revanche socialement dominés par les blancs. Les tensions communautaires qui ont tendance à être perçues parfois comme du racisme, sont à expliquer encore une fois avec l’histoire coloniale. Les impérialistes ont toujours divisé pour mieux régner dans les colonies en opposant les populations dominées entre elles, ou en favorisant un groupe sur un autre. Il en est de même aujourd’hui avec la transposition de cette méthode dans les métropoles et les quartiers populaires. Si les tensions communautaires sont préoccupantes, violentes, et à combattre en ce qu’elles amènent les dominé-e-s à se diviser voire à se tuer entre eux, elles sont à comprendre comme l’une des conséquences du racisme systémique. Parce que c’est le racisme et les stigmatisations venu d’en haut qui nourrissent les préjugés qu’intègrent les groupes racisé contre d’autres groupes racisé.

Diviser pour mieux régner

L’antisémitisme traverse aussi ces tensions. Avec d’une part l’alignement des grands partis sur l’idéologie sioniste et le Crif qui instrumentalise l’antisémitisme, et d’autre part la stigmatisation du « jeune barbare de banlieue antisémite ». Ainsi, politiques et médias expriment deux poids deux mesures entre la condamnation de l’antisémitisme et d’autres formes de racisme, ce qui ne fait qu’alimenter ces tensions communautaires. Dialectiquement, le développement de l’antisémitisme dans cette situation peut servir de « bouclier » aux blancs contre l’hostilité des racisé-e-s, c’est le sens du discours d’Alain Soral qui souhaite orienter les frustrations légitimes des habitantes et des habitants des quartiers populaires non contre les systèmes de domination dont ils sont victimes mais contre le « complot judéo-sioniste ». À travers ces concepts, la droite et l’extrême droite tentent de maintenir des privilèges sociaux tout en stigmatisant une partie de la population. C’est ainsi qu’Elie Domota et Régine Delphin, membres de l’UGTG, ont été accusé-e-s de racisme anti-blanc car ils dénonçaient le système de domination des Békés. Il ne faut pas confondre les conséquences (rejet de l’autre, tensions communautaires…) avec les causes (racisme systémique). Assimiler les deux tend à rendre responsables les racisé-e-s de l’hostilité et des discriminations qu’ils rencontrent et à nier l’existence d’un rapport de domination.

Nicolas Pasadena (AL Montreuil)

 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 13:55
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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 10:31

Patrimoine des ministres ?
La bourgeoisie  nous dirige !
    La publication des déclarations de patrimoine des ministres ne nous
offre pas un outil pour dénoncer les individus concernés. Le constat
 qu'un homme ou une femme se situe du bon côté de l'inégalité sociale ne
peut pas en lui-même fonder un jugement moral sur cette personne. Par
 contre le « /traitement statistique/ » des données de patrimoine fournit
 des enseignements politiques sur les institutions de la cinquième
république.

 Statistiquement -- mais pas de manière absolue, une personne ne se
 réduisant jamais à son statut social -- notre classe sociale
 d'appartenance détermine notre façon de comprendre le monde et par là
 même influence profondément notre positionnement politique. Le
 journal/Le Monde/a publié dans son édition du 17 avril 2013 un graphique
 positionnant les différents ministres par rapport à trois seuils : Le
 patrimoine net moyen des français ; le patrimoine net moyen des 25 % des
 français qui touchent les plus hauts revenus ; le seuil de patrimoine
déclenchant l'ISF.

 Sans surprise, tous les ministres disposent d'un patrimoine significatif
 81 % des ministres disposent d'un patrimoine supérieur au patrimoine
 moyen ; 62 % des ministres font partie des 25 % les plus riches ... Ce
 simple constat est cohérent avec la politique menée par ce gouvernement
 qui évite de prendre des mesures portant atteinte de façon significative
 aux intérêts de la bourgeoise dont est issue une bonne majorité des
 membres du gouvernement.

 Qui n'est pas convaincu que cette situation ait jamais été différente --
 voire pire -- dans aucun gouvernement des différentes républiques qu'a
 connu la France ?

 Le système électoral, de par son fonctionnement même, sélectionne non
seulement des personnes désireuses de participer à l'appareil de
 commandement de la société, mais qui en plus disposent d'une situation
 sociale reconnue. Sans cela, le/la candidat-e potentiel-le ne sera
 jamais sélectionné par un parti de gouvernement ...

 C'est en ce sens qu'il ne suffira jamais d'un toilettage des
 institutions de la société capitaliste, la 6ème république de Mélanchon
 par exemple, pour créer une véritable dynamique démocratique.

 Il ne peut y avoir de véritable démocratie que dans une société d'égales
 et d'égaux, dans laquelle la priorité est de donner la parole à tous et
 à toutes dans des institutions politiques à la base. La coordination et
 la centralisation de ces débats au sein d'une telle société autogérée
 pour lui permettre de s'organiser globalement ne sera pas le fait de
 politiciens professionnels désignés par les partis, mais de délégués
 mandatés et contrôlés par la base. Ainsi ils/elles resteront intégré au
 corps social qui les a élu. Tout le contraire d'une société dirigée par
 une « /élite /» qui gouverne essentiellement en défendant ses propres
 intérêts de caste !

 Jacques Dubart -- AL Agen

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13 avril 2013 6 13 /04 /avril /2013 14:43

Communiqué Sud-étudiant Tours

Tours le 11 avril 2013

Stop au harcèlement fasciste

Depuis quelques temps l'université des Tanneurs est devenue le lieu de harcèlement, de

provocations et d'intimidations répétées par des membres de droite et d'extrême droite à l'encontre

de militants syndicaux, notamment sud-étudiant. Cela va de l'arrachage régulier de panneaux

syndicaux au collage d'autocollants sur les portes du local en guise de provocations.

Mais récemment, des militant-es de Vox populi se sont illustrés en provoquant ostensiblement les

quelques personnes rassemblées devant Thélème qui discutaient suite à une projection sur

l'accaparement des terres, organisée par le département de sociologie en lien avec des associations

(CCFD, artisan du monde etc.). Faute d'avoir obtenu la confrontation attendue, ces militant-es ont

poursuivi leurs actions politiques basées comme d'habitude sur la recherche du conflit physique en

collant une nouvelle fois sur le local de sud-étudiant, mardi soir, provocant ce coup-ci une

altercation et des échanges de coups. A priori, il se peut que certains des agresseurs ne soient même

pas étudiants.

Cette histoire révèle, avec celle de Malika, les pratiques informelles mais bien réelles de ces

militants « identitaires ».

Ces néofascistes, malgré leur propagande soigneusement contrôlée, visent bien à créer un climat de

tension que nous considérons comme intolérable. Les image policées et la communication contrôlée

n'y font rien puisque les discours et les pratiques de ces militant-es « identitaires » s'inscrivent dans

la continuité du mouvement néofasciste qui désignent toujours comme ennemi-es les immigré-es,

les militants du mouvement social et ouvrier et, dans le contexte actuel, les associations LGBT. Il

s'agit de faire taire les militant-es du mouvement social en exerçant des pressions physiques sur

leurs membres, susciter la peur en appelant par exemple à se constituer en milice pour faire régner

l'ordre tel que le prouve leur communiqué à propos des formes d'insoumission et de révolte

populaire dans les quartiers. Il s'agit de réprimer toutes révoltes, toute contestation, toute alternative

possible à celle de l'ordre social présent qu'ils cherchent à renforcer en faisant mine de le contester.

Nous appelons non seulement à la solidarité face à ce gouvernement qui inscrit sa politique dans la

continuité de son prédécesseur (répression des ouvriers, répression des paysans et habitants à notre

dame des landes, casse du code du travail etc.) mais aussi contre ces groupes d'extrême droite qui

tentent d'utiliser la crise sociale et la campagne homophobe pour faire valoir leurs idées politiques

tout en multipliant les provocations et les agressions physiques.

Nous serons particulièrement attentifs aux réactions des autorités, en particulier universitaires face à

ce type d'agissements.

Soutiens :

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 17:32

banderole_paie_ta_secu_emploi.jpgVoici un appel de syndicalistes CGT et Solidaires  de tendance libertaire sur comment obtenir le retrait de l'ANi et créer les réelle conditions d'une lutte d'ampleur...

 

La journée d’action du 5 mars a réuni environ 200000 personnes dans toute la France.

Cette journée, à l’appel de la CGT, FO, Solidaires et la FSU, se voulait une première étape de mobilisation contre la transcription dans la loi de l’accord National interprofessionnel (ANI) dit de « sécurisation de l’emploi » (sic), signé par le MEDEF et les syndicats jaunes CFDT, CGC, CFTC.

Cet accord est une atta­que extrê­me­ment grave contre les tra­vailleu­ses et les tra­vailleurs.

Malgré la gra­vité de cette atta­que, la mobi­li­sa­tion est loin d’être à la hau­teur de la riposte néces­saire. Nous pen­sons qu’il est néces­saire d’ana­ly­ser les causes de cette mobi­li­sa­tion insuf­fi­sante, pour envi­sa­ger une stra­té­gie à même de déve­lop­per le rap­port de force néces­saire contre cet accord scé­lé­rat.

 

Information insuf­fi­sante des tra­vailleurs et tra­vailleu­ses, pro­pa­gande bour­geoise


Si les orga­ni­sa­tions appe­lan­tes ont engagé une large cam­pa­gne d’infor­ma­tion avant cette jour­née (2 mil­lions de 4 pages tirés et en grande partie dif­fu­sés pour la CGT par exem­ple, à la fois dans les boites et sur les ter­ri­toi­res), celle-ci n’a pas suffit à inter­pel­ler la majo­rité des sala­riéEs.

Malgré le tra­vail d’arra­che-pied de mil­liers de mili­tan­tEs syn­di­ca­lis­tes, une majo­rité des sala­riés n’a pas connais­sance de cet accord ou n’en per­çoit pas le carac­tère gra­vis­sime.

 

Quelles en sont les rai­sons ?


La pro­pa­gande patro­nale et étatique d’abord, qui repré­sente un rou­leau com­pres­seur idéo­lo­gi­que.

L’ANI a été signé en plein com­men­ce­ment de la guerre au Mali et a été oppor­tu­né­ment relé­gué à la marge des actua­li­tés dans les médias bour­geois.

L’ensem­ble des « éditorialistes » s’est ensuite empressé de faire l’apo­lo­gie de cet accord. Cela a été accom­pa­gné par une vio­lente cam­pa­gne contre la CGT, accu­sée de jusqu’aubou­tisme et de suren­chère radi­cale.

Pour appuyer cette cam­pa­gne de pro­pa­gande, les médias bour­geois ont pu comp­ter sur la par­ti­ci­pa­tion active de l’appa­reil CFDT, dont plu­sieurs diri­geants ont été récem­ment remer­ciés pour leur bons et loyaux ser­vi­ces au PS et à la bour­geoi­sie (Nomination de François Chèrèque à l’IGAS, chargé du suivi sur le plan pau­vreté, de Laurence Laigo au cabi­net de Najat Vallaud Belkacem, de Nicole Notat au groupe de Travail « Promouvoir et valo­ri­ser l’entre­pre­na­riat res­pon­sa­ble(sic), entre autre choses...)

Cette cam­pa­gne média­ti­que a ainsi mis en avant les pré­ten­dus aspects posi­tifs de l’accord, en se gar­dant bien de mettre en ques­tion leur réa­lité, et en mas­quant les mesu­res anti­so­cia­les qui cons­ti­tuent l’ossa­ture de cet accord.

A côté de cette cam­pa­gne média­ti­que, les orga­ni­sa­tions jaunes signa­tai­res ont mené leur propre cam­pa­gne en faveur de l’ANI dans les entre­pri­ses, déni­grant les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les s’y oppo­sant, ajou­tant leur voix à celle des patrons.

De telles cam­pa­gnes ne sont pas une nou­veauté. Mais le mou­ve­ment syn­di­cal et le mou­ve­ment social doi­vent se doter de leurs propre moyens de contre-pro­pa­gande à l’échelle de masse, et les déve­lop­per. A ce titre, le très faible inves­tis­se­ment du champs audio­vi­suel (inter­net) par les OS les prive d’un moyen effi­cace sur ce ter­rain.

A côté de cela, l’ensem­ble des tra­vailleu­ses et des tra­vailleurs mobi­li­sés, l’ensem­ble des orga­ni­sa­tions popu­lai­res qui cher­chent à déve­lop­per la lutte, ont tout inté­rêt à déve­lop­per leurs pro­pres outils pour com­bat­tre la pro­pa­gande bour­geoise : argu­men­tai­res écrits, tracts, affi­ches, vidéo expli­ca­ti­ves, blogs, etc...

Enfin, sur les ter­ri­toi­res (quar­tiers, com­mu­nes), nous avons tout inté­rêt à déve­lop­per des espa­ces de coor­di­na­tions de cette contre-pro­pa­gande, de manière inter­syn­di­cale à la base. Cela afin de tou­cher les tra­vailleu­ses et tra­vailleurs des entre­pri­ses ou la pré­sence syn­di­cale est inexis­tante, et de contri­buer ainsi à déve­lop­per l’orga­ni­sa­tion dans les entre­pri­ses, et rendre plus concrète la pers­pec­tive de déve­lop­pe­ment de la grève.

 

Conséquence de la logi­que électoraliste


L’échec du 5 mars a aussi pour cause les illu­sions entre­te­nues sur « la gauche » et plus lar­ge­ment « le chan­ge­ment par les urnes », par les partis poli­ti­ques, les médias, mais aussi les appa­reils et les mili­tan­tEs poli­ti­ques électoralistes au sein des orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les et plus lar­ge­ment des orga­ni­sa­tions popu­lai­res.

Tout d’abord parce que celles-ci ont entre­tenu l’idée que la nature du pou­voir poli­ti­que chan­geait en cas d’alter­nance, alors que l’Etat, quelle que soit la cou­leur poli­ti­que des gou­ver­nants, défend les inté­rêts de la bour­geoi­sie. La seule dif­fé­rence est éventuellement la méthode, encore qu’en période de crise, celle-ci varie peu, à part sur le plan verbal.

Les seuls pro­grès sociaux n’ont jamais été l’oeuvre que du rap­port de force, arra­chés à la bour­geoi­sie et à l’Etat par la lutte.

Ces illu­sions ont donc contri­bué à désar­mer les tra­vailleu­ses et les tra­vailleurs, en leur fai­sant croire -ou ten­tant de leur faire croire- que l’alter­nance allait entraî­ner un chan­ge­ment de poli­ti­que, ou au moins une pause dans l’offen­sive capi­ta­liste.

En réa­lité, malgré quel­ques mesu­res visant à accré­di­ter cette stra­té­gie de com­mu­ni­ca­tion, les mau­vais coups ont com­mencé à pleu­voir sur les tra­vailleu­ses et tra­vailleurs dès le début de l’alter­nance. La logi­que électoraliste a conduit à conce­voir la période comme une rup­ture alors qu’il s’agis­sait pour l’essen­tiel de la conti­nuité d’une période d’offen­sive capi­ta­liste en période de crise.

Ensuite, parce que les réseaux poli­ti­ques pro­ches du pou­voir socia­liste dans les orga­ni­sa­tions syn­di­ca­les com­bat­tent toute pers­pec­tive de mobi­li­sa­tion d’ampleur contre le gou­ver­ne­ment. Soit en défen­dant ouver­te­ment sa poli­ti­que au nom du « moin­dre mal », soit en enfer­mant l’acti­vité syn­di­cale dans une acti­vité de lob­bying, tour­née vers l’inter­pel­la­tion des par­le­men­tai­res, plutôt que vers la cons­truc­tion d’un rap­port de force sur le ter­rain économique.

A l’opposé de cette logi­que, les tra­vailleu­ses et tra­vailleurs ont tout inté­rêt à uti­li­ser les armes du mou­ve­ment syn­di­cal (grève, boy­cott, sabo­tage, blo­cage de la pro­duc­tion et des flux économiques...), à cesser de consi­dé­rer l’Etat comme un outil neutre mais plutôt comme un défen­seur du patro­nat quelle que soit la cou­leur des gou­ver­nants, et à déve­lop­per par­tout des outils d’une lutte pro­lon­gée (caisse de grève, liens au sein des ate­liers, des ser­vi­ces, entre entre­pri­ses...).

P.-S.

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 17:31
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